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Une richesse régionale à préserver

 

Les forêts et friches militaires sont particulièrement nombreuses en Région Grand Est : au-delà des espaces boisés situés dans les camps militaires toujours actifs, elles sont souvent associées aux fortifications (anciens camps retranchés de Metz, Toul, Verdun …) et aux emprises de fortifications de la ligne Maginot, et sont aujourd’hui plus ou moins à l’abandon. Ces espaces sont considérés comme des îlots de biodiversité car ils sont, pour la plupart, restés inexploités depuis la fin de la première ou de la seconde guerre mondiale et peuvent donc être en libre évolution depuis plusieurs décennies. A l’échelle régionale, ces forêts jouent un rôle essentiel dans la continuité écologique, faisant notamment d’elles des milieux importants pour les trames vertes, bleues et noires du Grand Est.

 

Ces milieux sont généralement interdits d’accès (certains encore en activité militaire) et bien souvent parsemés d’obstacles et de vestiges qui peuvent rendre leurs parcours dangereux pour le public. C’est pourquoi ils constituent, de facto, des refuges très appréciés par de nombreuses espèces forestières, animales et végétales ; les forts et souterrains associés offrent en outre des gîtes précieux pour les chiroptères. 

Un objectif clair : œuvrer à la protection d’espaces exceptionnels

 

Ce projet pluriannuel vise à conserver voire améliorer la qualité biologique des sites à l’aide d’une gestion adaptée au sein d’une trame verte, bleue et noire fonctionnelle, contribuer à la connaissance de l’intérêt écologique et patrimonial des forêts militaires du Grand Est, sensibiliser les différents acteurs locaux et le public à leur préservation. 

La première étape, consistant en la réalisation d’un inventaire exhaustif des sites potentiellement concernés, s’est achevée en 2021.

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Une opération en plusieurs temps

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La mise en œuvre de ce projet d’envergure nécessite de travailler sur plusieurs tableaux : 

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• D’une part, en collaboration avec le Ministère des Armées, la DREAL et la fédération des CEN, nous travaillons sur une liste de sites identifiés pour leur intérêt écologique dans le but d’une mise en protection. 

• D’autre part, nous accompagnons les collectivités souhaitant se porter acquéreuses d’une forêt militaire située sur son territoire. En les accompagnant dès les premières étapes de leur démarche, nous souhaitons mettre en avant les enjeux de protection indissociables de ces sites particuliers et, in fine, nous assurer que la gestion mise en place soit compatible avec ces enjeux. 

• Enfin, LNE réfléchit également à la question des forêts militaires qui ont déjà été rachetées par un propriétaire privé ou une collectivité. Ces entités, souvent de faible surface, peuvent avoir conservé leur intérêt biologique et participent à une trame verte et bleue à conforter. 

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Un exemple de coconstruction

 

Un projet d’une telle ampleur nécessite de travailler en collaboration étroite avec de nombreux partenaires et acteurs du territoire, qu’il s’agisse d’organes de l’État, de gestionnaires, de propriétaires ou d’associations. Leur soutien sera essentiel pour mener à bien l’achèvement de ce projet ambitieux.  

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vidéo de présentation des forêts militaires

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